Task / Tâche #7971
closedPromouvoir des recherches scientifiques sur les marchés et les usages de la drogue
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Description
Le PPVD sur la problématique du deal de drogue¶
Depuis quelques semaines, des membres du comité du PPVD assistent aux réunion du groupe interparti de réflexion sur le deal de drogue à Lausanne. Lors de la dernière séance, les travaux du professeur Frank Zobel, Vice-directeur et responsable suppléant du secteur recherche chez Addiction Suisse, ont été mentionnés.
En effet, il a dirigé MARSUP (FRA |DE), une étude réalisée entre 2016 et 2018 sur les marchés de la cocaïne, de l'amphétamine et de la mésamphétamine dans le Canton de Vaud.
Emmanuelle Germond, qui a assisté à cette rencontre de la semaine dernière, pense qu'il serait intéressant pour le PP de promouvoir ce genre de recherches, dans la mesure où elles permettent d'apporter des données solides et fiables sur la "commercialisation" de la drogue et ses usages. Ce genre d'informations est essentiel pour la réflexion et la tenue de débats constructifs sur cette problématique très actuelle, à la fois de santé publique, de société et de sécurité. En encourageant ce genre d'entreprise scientifique, le PP pourrait se profiler comme un parti s'engageant de manière pro-active et positive sur un thème qui préoccupe toute la population.
Proposition de soutien¶
Le PPVD doit encore en discuter lors de son prochain comité, le jeudi 17.10.2018, mais il serait bon que le PP relaie cette idée auprès des autres sections en Suisse allemande, pour voir dans quelle mesure elles seraient intéressées à participer à cet effort. Il s'agirait de mobiliser les membres qui ont des relations au niveau universitaire et/ou étatique, pour encourager les cantons, mais aussi les villes (premières concernées par le trafic de drogue), à soutenir de telles recherches.
Résumé de MARSUP¶
MARSTUP a pour objectif de décrire aussi exhaustivement que possible le fonctionnement des marchés de la cocaïne, de l'amphétamine et de la mésamphétamine dans le Canton de Vaud. Il s'agit aussi de fournir un outil de veille permettant de suivre leur évolution. L'idée serait de l'étendre à d'autres cantons, notamment citadins, qui sont les plus touchés. L'étude se base sur des analyses de données pré-existantes et des entretiens avec des professionnels aux prises avec ces problématiques ainsi qu'avec des usagers. Elle innove aussi en incluant les analyses des eaux usées et des seringues utilisées par les consommateurs. Trois instituts publics ont été mobilisés pour réaliser cette recherche pluridisciplinaire: Addiction Suisse (AS),l'Ecole des sciences criminelles (ESC) de l'Université de Lausanne et l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) du CHUV.
Ci-dessus, j'ai mis des liens vers les pages française et allemande du communiqué diffusé après la publication de cette étude, laquelle est aussi disponible en intégralité (200 pages), depuis un lien sur ces pages, en version PDF.